lundi 28 janvier 2008

La chance, facteur décisif ou anecdotique?

La réussite contribue au succès. C'est également le cas dans le poker. Si les joueurs débutants misent tout sur le facteur chance, les professionnels eux, nettement moins. Ce qui ne les empêche pourtant pas de rester les meilleurs au monde. Et ça, c'est tout sauf du hasard!

« Suivre un joueur censé, d'accord. Mais jouer au poker contre un débutant chanceux, c'est impossible!» Bad beat sur bad beat, ce joueur d'Aix, éliminé prématurément du super satellite de Saint-Amand, était sorti de table, écoeuré par son adversaire du jour, un novice apparemment. Victime de la chance du débutant, le déçu est parti du Pasino en ne cessant de pester contre la Terre entière. Il est toujours plus désagréable de perdre contre un débutant que contre quiconque me direz-vous... Surtout quand celui-ci ramasse des gains conséquents avec des mains pré flop dites faibles. Difficile d'admettre que les chanceux sont ceux qui arrivent à tout, et les malchanceux, ceux à qui tout arrive. Ce n'est pas Phil Hellmuth, joueur aux 11 bracelets d'or, qui prétendra le contraire. L'enfant terrible du poker affirme même que s'il n'y avait aucune part de chance, il battrait tout le monde.

« La chance ne donne pas, elle ne fait que prêter »

Nombreux sont ceux qui ont croisé un jour ou l'autre le chemin d'un joueur à la réussite insolente. Frustrant pour le perdant et motivant pour le chanceux. A tel point que celui-ci se persuade qu'il est une graine de star possédant un réel don pour le poker. Alors, il multiplie les risques inconsidérés mais payants, mise davantage faisant douter les autres et donne l'impression d'avoir l'ascendant psychologique sur la table. Jusqu'au jour où, ayant tout perdu, il s'aperçoit que la réussite l'a abandonné. Dur pour le moral et pour l'orgueil. Il se rend alors compte que si la chance joue un rôle important sur le court terme, elle se minimise sur la durée. La chance ne donne pas, elle ne fait que prêter. Selon François Tardieu, champion de backgammon et joueur de poker chevronné, un débutant chanceux ne peut faire trembler tout le monde. Un joueur nettement plus capé et talentueux aura toujours le dessus sur ce dernier. « Un professionnel ou un semi pro peut perdre un coup certes, mais n'est pas moins fort sur la durée. Les pros commencent à avoir l'habitude. Ils s'adaptent et les repèrent ».

« J'adore qu'ils pensent que je suis chanceux » Gus Hansen

Tout fou a sa chance ! Gus Hansen le sait bien. Le Danois prend même un malin plaisir à jouer sur l'ambiguïté chance-talent. Ce qui fait de lui l'un des meilleurs joueurs au monde : « J'adore qu'ils pensent que je suis chanceux. Cela m'est complètement égal. En fait... laissez-les penser que je suis chanceux. Je pense que cela m'aide lorsque les gens pensent que je suis un peu fou car il y a véritablement du rationnel derrière de nombreuses choses que je fais. Ces choses peuvent amuser, mais je ne suis pas totalement fou, je le suis juste un peu». Derrière la chance, du rationnel, derrière la folie, du talent, telle est la recette idéale qui amène les meilleurs à rester les meilleurs. Sans un de ces traits de génie, difficile, voire impossible, de venir à bout de 350 concurrents dans un tournoi. Remy Biechel, vainqueur du premier Super Satellite du Partouche Poker Tour, le sait pertinemment. Auteur d'un parcours sans faute et d'une finale ahurissante dans laquelle il a éliminé deux de ses adversaires avec un brin de réussite, le titi parisien a démontré qu'il savait gérer un minimum le hasard. A défaut de pouvoir le maîtriser totalement. Ce n'est pas un don, mais un savoir que seuls les véritables joueurs de poker possèdent.

« La chance aide parfois, le travail toujours »

Un savoir connu et étudié depuis longtemps, en témoigne le proverbe du poète allemand Novalis (18ème siècle), qui affirmait jadis que jouer, c'était expérimenter le hasard. Au poker, cela nécessite des connaissances sur le jeu et de nombreuses heures de pratique. Il faut également savoir manier le calcul de probabilités, raisonner sur le long terme, travailler sur soi-même pour ne pas être perturbé dans sa lucidité par les coups du sort et par dessus tout, ne pas perdre inutilement son temps, son énergie et sa confiance en se lamentant sur des bads beats. Des notions indispensables au succès. Il n'y a rien de surnaturel, mais seulement de la lucidité et de la perspicacité. La chance aide parfois, le travail toujours.
La réussite n'est donc pas toujours au rendez-vous. Et pour gagner, il faut savoir faire sans. Ce que font tous les grands joueurs de poker. Et ce que disait très justement Bernard Weber, dans « l'empreinte des anges » : « C'est formidable le poker. Ce qui compte, ce n'est pas de disposer de bonnes ou de mauvaises cartes, mais de savoir jouer avec les mauvaises ». Avis aux malchanceux…

vendredi 25 janvier 2008

A la conquête de Cannes


Dire que le Main Event de Cannes fait rêver les joueurs relève de l'euphémisme. Cannes est tout simplement le but ultime que tous les joueurs de poker visent, ouvertement ou secrètement. La destination finale d'une longue quête du Graal. Et on les comprend!

« Si rien n'est en jeu, quelle importance ? » La devise de Gus Hansen est la même pour tous bons joueurs de poker qui se respectent. Et les Français n'échappent pas à la règle. Voilà pourquoi les aficionados du Texas hold'em se ruent vers les 41 casinos Partouche participants au Partouche Poker Tour. Pourquoi les tournois satellites affichent complet et pourquoi le premier super satellite de la saison à Saint-Amand les Eaux a connu un immense succès sur tous les plans. Un tournoi dans lequel la tension était réellement palpable. L’enjeu du Partouche Poker Tour y est pour quelque chose. Il est tout simplement colossal : un Main Event à 2.000.0000 d’euros, ça ne se manquerait pour rien au monde !

« Qui veut gagner des millions ? »

« 1.000.000 d’euros à la clé (ndlr : pour le seul et unique vainqueur), ça rend saoul ! » s’était exclamé Remy Biechel après sa victoire au super satellite de Saint-Amand les Eaux. Cette phrase du titi parisien, déjà célèbre, pourrait résumer à elle seule la motivation première des joueurs venus des quatre coins de la France. Mais plus qu’une somme vertigineuse à remporter, c’est un prestige énorme à gagner. Car être le premier des 25.000 participants à gravir les marches du poker européen est tout simplement unique ! Et étant l’évènement poker européen de l’année, retransmis sur TF1 qui plus est, nul ne doute que le vainqueur se verra dérouler le tapis rouge par le gratin du poker mondial. Devenir champion de Texas hold’em au mythique Palm Beach et sous le feu des projecteurs, il y a pire ! Qu’importent donc la fatigue et le stress quand on peut devenir millionnaire et le meilleur dans son domaine. C’est en tous cas ce que se disent bon nombre de joueurs.

« Cannes, nouveau festival du poker »

Voilà pourquoi le Main Event de Cannes éclipserait presque cette année le prestigieux festival de la ville. Parce que Partouche a mis son grain de folie appelé « Partouche Poker Tour ». Un évènement qui n’a rien à envier, ou presque, aux tournois d’outre Atlantique. Une compétition qu’attendaient désespérément Français et Européens et que seul Partouche était en mesure d’offrir. Alors qui sera le grand champion du premier PPT ? Réponse le 7 septembre !

mercredi 23 janvier 2008

Baptême du feu réussi pour Mahamoud Halidi



Coupe afro, pantalon large et casquette vissée sur la tête, Mahamoud Halidi ne passait pas inaperçu dans l'immense salle du Pasino de Saint-Amand les Eaux. Venu du Havre avec ses amis, il a mis le feu à plus d'une table du super-satellite avec des coups aussi spectaculaires qu'efficaces. Jusqu'à son élimination dans la dernière ligne droite. Sorti à une prometteuse 15ème place, c'est avec un immense plaisir que l'on retrouvera ce grand gaillard au Main Event de Cannes de septembre. Mahamoud Halidi est tout simplement l'une des sensations du tournoi.


Ceux qui résumeraient sa performance à la chance du débutant se trompent. A 27 ans, Mahamoud Halidi a connu, lors du premier super-satellite du Partouche Poker Tour, son premier grand fait d'arme. Une 15ème place qualificative pour le Main Event de Cannes. Plutôt pas mal pour un premier tournoi ! Jouant au poker depuis trois ans maintenant, il ne s'était jamais lancé dans le grand bain. Un baptême du feu au beau milieu de 333 autres candidats, il y avait de quoi trembler. Pourtant, cette expérience semble l'avoir contaminé pour de bon comme il l'explique : « C'était mon premier tournoi et j'en garderai de très bons souvenirs. C'était impressionnant du début à la fin. Notamment quand je suis entré dans la salle et lorsque j'étais à la table principale. Mais cette expérience m'a vraiment plu. Je pense participer plus souvent à des tournois de cette envergure. Je crois que j'y ai vraiment pris goût. Je dirais même que je m'y plais ».

« Fantomatique mais pas inexistant »

Si Mahamoud s'est mis au poker, c'est parce que le Texas hold'em lui procurait des sensations qu'il ne retrouvait pas dans les autres jeux. Ce qu'il aime par dessus tout ? « C’est voir la tête des gens quand ils voient un bad beat sur la rivière! Le poker hold’em est vraiment un jeu à part
qui procure des émotions uniques. J’aime aussi le côté psychologique, lire dans l'adversaire, dans son jeu. Ce n'est pas donné à tout le monde ». Calme, discret voire énigmatique, voici ce qui pourrait résumer le style Mahamoud Halidi. A tel point que l'on en oublierait presque qu'il se trouve à la table. Fantomatique mais pas inexistant, un comble pour ce géant : « Il faut savoir être patient, très patient. C'est un jeu ou l'on apprend beaucoup sur soi-même, sur ses limites et ses capacités. Le pire, c’est qu’on n’a jamais fini d’apprendre sur soi ». Mahamoud tire cette force et cette sagesse de son expérience dans les cartes. Car s’il ne joue que depuis 3 ans au Texas hold’em, il a toujours titillé les cartes avec ses quatre frères et sœurs. Une des meilleures écoles.

« Bientôt millionnaire ? »

D’une grande sérénité et d’une pareille modestie, Mahamoud est avant tout un compétiteur né, qui ne perd jamais de vue ses objectifs. Son expérience dans le basketball y est certainement pour quelque chose. A Saint-Amand, il ne visait rien d’autre que la qualification pour le Main Event de Cannes. C’est en tout cas ce qu’il nous confiait peu après son élimination : « Je me suis qualifié en arrivant premier à un tournoi satellite. Dès lors, je m’étais dis qu’il fallait que j’aille au bout. Le seul objectif que je m'étais fixé n’était autre que la qualification pour la Grande Finale de Cannes. Je visais seulement les 30 premières places. Ce qui était pas mal pour un début ». En venant à bout de 319 joueurs, venus des quatre coins de l'Hexagone, Mahamoud a réussi son pari. Il est devenu de surcroît l’une des révélations de ce PPT. La sensation havraise passe en ce moment même des diplômes pour devenir éducateur sportif. Jusqu’en septembre prochain en tous cas, où il prétendra à un poste de millionnaire à Cannes.

Diaporama Saint Amand

lundi 14 janvier 2008

Remy Biechel : « Partouche me porte chance ! »


On serait tenté de ne plus le présenter... Quatrième au Palm Beach de Cannes l'année dernière et récent vainqueur du Super Satellite de Saint-Amand, Remy Biechel est devenu en quelques années l'un des meilleurs joueurs de poker parisiens. Il revient sur sa victoire dans le Nord mais aussi sur son parcours dans le monde du poker. Entretien avec l'une des étoiles montantes du Texas hold'em.

Bonjour Remy, comment te portes tu depuis ta récente victoire au Super-Satellite de Saint-Amand ?
Ca va très bien ! Je suis très heureux d'avoir remporté un tel tournoi. C'était magnifique. Je tenais d'ailleurs à remercier toute l'équipe du Partouche Poker Tour et plus particulièrement Jérémie Zawadzki, Maxime et Prosper Masquelier pour leur accueil.

Quelles sont tes impressions sur ce premier super satellite du Partouche Poker Tour ?
Il n'y a rien à dire, l'organisation était royale. Tables flambant neuves, bons croupiers, décor sublime, table finale exceptionnelle et salle impeccable, c'était vraiment magnifique. Non seulement Partouche a réussi à faire un tournoi de 334 joueurs sur 12 heures, ce qui n'est pas évident. Mais en plus, tout était synchro, ce qui est extrêmement important dans un tournoi de cette envergure.

A quel moment t'es tu dis que ce tournoi pouvait être le tien?
C'est lorsqu'il restait 34 joueurs. On attendait tous qu'un joueur saute, moi le premier (ndlr : les 33 premiers se qualifiaient directement pour le Main Event de Cannes). J'avais suffisamment de jetons pour voir venir, alors j'attendais patiemment mon ticket pour la Grande Finale. Ce qui était mon objectif principal. J'ai attendu et attendu mais personne ne voulait partir. J'ai finalement décidé de prendre un risque, pour jouer la gagne derrière. J'ai mis 50% de mon tapis sur deux coups successifs et remporté les blinds, alors que je n'avais pas grand chose en main. Les autres avaient tellement peur de sortir à la 34ème position qu'ils ne me suivaient pas. Alors j'ai ramassé un paquet de jetons. C'est à ce moment là que je me suis dis que ce tournoi pouvait être le mien.

Objectif Cannes maintenant…
Oui, j'ai vraiment hâte. Ca va être un magnifique tournoi. Je me souviens du tournoi du Palm Beach l'année dernière. C'est certainement le plus beau des tournois auxquels j'ai participé. La structure sur les trois jours, le décor et la table finale, c'était un régal. Alors cette année pour le Partouche Poker Tour, ça va être exceptionnel. Et puis, 1 000 000 d'euros à la clé, ça rend saoul (rires).

Depuis quand joues-tu au poker ?
J'ai commencé à jouer au poker fermé à 17 ans avant de me mettre au Texas hold'em il y a un peu moins de 2 ans. A l'époque, je remportais 8 parties sur 10 au poker fermé jusqu'au jour où j'ai eu l'impression d'en avoir fait le tour. Alors je me suis mis au Texas hol'em, qui était à la mode qui plus est. J'ai effectué ma première partie à une table à 30 euros à l'Aviation. J'avais perdu en tentant des coups inbluffables. Un vrai débutant ! J'avais une victoire toutes les 10 parties. Mais perdre m'était indispensable pour bien comprendre le jeu.

Qu'est ce qui te plait tant dans le Texas hold'em ?
Le jeu en lui-même. Les combinaisons, la lecture de l'adversaire, le bluff, même si ça ne passe pas toujours (sourire). Il y a certes plus de chance que dans le poker fermé mais ce que j'aime avant tout c'est le côté psychologique. Je joue énormément dessus. Notamment sur celui de l'adversaire.

Quel est ton meilleur souvenir au poker ?
Partouche me porte chance ! (rires) J'ai réalisé mes meilleures performances lors de mes deux tournois Partouche. J'ai également de très bons souvenirs de petits tournois satellites qui m'ont qualifié pour des gros tournois à l'Aviation. Cinq satellites pour cinq qualifications, c'est pas mal. Après il y a mon premier EPT de Prague où j'ai terminé 121ème sur 555 joueurs.

Un petit mot pour conclure?
Je suis fils d'ouvriers et mes parents font l'effort de comprendre ma passion et mon mode de vie. Ce qui n'est pas évident. Ils m'aident vraiment à avancer. Je tiens donc à les remercier. Merci également à un ami qui me soutient dans tous les moments. Enfin, un grand merci à Partouche en espérant que je réussisse la passe de trois en septembre prochain, et un immense bravo à Bertrand Grospellier dit "Elky" pour sa très belle victoire à l'EPT Bahamas. Chapeau !

lundi 7 janvier 2008

Bien plus qu'une première, une réussite !


Il faisait froid dans le Nord. Mais le Partouche Poker Tour en a réchauffé plus d'un. Pour son premier Super-Satellite de l'année, Partouche n'a pas lésiné sur les moyens. Aux dires de tous, le tournoi a été une véritable réussite. Sur le plan du jeu comme de l'organisation. Un grand bravo donc, à tous les acteurs.

Pour l'avènement du Partouche Poker Tour, le premier Super Satellite se déroulait au Pasino de Saint-Amand, le berceau du groupe Partouche. Tout un symbole. 334 candidats, 45 tables, 2 écrans géants, 4 plasmas et une arène finale qui n'avait rien à envier aux tables dorées d'outre atlantique, le Super-Satellite de Saint-Amand avait de quoi donner le vertige. Joueurs, spectateurs, croupiers et hôtesses étaient tous unanimes : « c'était impressionnant ! ». Les joueurs étaient venus des quatre coins de la France pour l'évènement. « Un Main Event à Cannes, ça ne se manque pas » confiait Thierry De Nimal, peu après son élimination. Tous avaient cet objectif en tête. D'où la réelle tension qui régnait dans la salle. Avant, pendant et même après. A 16H00, le tournoi commençait.

«A grand évènement, grands moyens»

Reçus comme des princes, les 334 joueurs ont apprécié l'évènement. Ce n'est pas une surprise au vu du dispositif que Partouche avait mis en place pour leur offrir le meilleur poker. Un bar était à leur disposition. Et si les joueurs étaient en pleine lutte, des hôtes étaient à leur service. A grand évènement, grands moyens. Notamment pour l'équipe de tournage qui était venue couvrir la compétition pour une prochaine diffusion sur la chaîne sportive Eurosport. En guise de maîtresse de cérémonie, l'élégante Elsa Fayer qui attisait tous les regards lors des breaks. Il y avait de quoi. Et en parlant de ravissante demoiselle, l'actrice et talentueuse joueuse de poker Alice Taglioni était venue tenter sa chance. En vain. Après deux petites minutes de jeu, la valse des perdants commençait avec l'élimination de Thierry De Nimal, dernier inscrit et premier parti, par François Tardieu. L'as du backgammon ira loin mais pas suffisamment pour se qualifier pour la Grande Finale de Cannes. Ce n'est que partie remise.

«Tout simplement royal»

Le tournoi s'est achevé à 4h00 après une finale incroyable. Sept joueurs sur une estrade tapissée de rouge entourée d'un public aussi présent que fin connaisseur. Tout simplement royal pour Remy Biechel, le grand et méritant vainqueur de l'étape. Et ce n'est pas une mais trois récompenses que cet habitué des tournois a eu : qualification pour le Main Event de Cannes, 15 000 euros et bises d'Elsa Fayer s'il vous plait. Rien de mieux pour bien commencer l'année.

dimanche 6 janvier 2008

Saint-Amand : le classement final


SUPER SATELLITE DE SAINT-AMAND-LES-EAUX LE 05 JANVIER 2008

Voici le classement final de ce Super Satellite de Saint-Amand, le premier du Partouche Poker Tour. Notez que les 33 joueurs sont qualifiés directement pour le Main Event de Cannes. Et de la 11ème à la 33ème place, les joueurs gagnent 500 euros chacun. Le deuxième tableau informe quant à lui de la provenance des qualifiés.

1. Biechel Remy 15 000 euros
2. Laouar Belkacem 7 000
3. Palermita Gerard 4 000
4. Korchia Willy 3 000
5. Parisot Antony 2 500
6. Lopez Frédéric 2 000
7. Verax Frédéric 1 500
8. Palmeri Christophe 1 500
9. Petroli Jean-Pierre 1 000
10. Masdeu Joseph 1 000
11. Treyer Jerôme 500
12. Senterre Thierry
13. Buathier Alexandre
14. Blanchard Damien
15. Halidi Mahamoud
16. Canniecioni Leo
17. Di Stephano Giacomo
18. Grasso Frédéric
19. Sitbon Patrice
20. Gerin Stephan
21. Federici Augustin
22. Douair Abedel
23. Metina Salim
24. Coustillas Georges
25. Crenn Thierry
26. Cavezza Robert
27. Rehner Franck
28. Truong Phu Phuoc
29. Donghi Marc
30. Astorga Ange
31. Roses Roger
32. Lamboley Bertrand
33. Vellesques Garry

NOMBRE DE QUALIFIES PAR CASINOS

Saint-Amand-les-Eaux 6
Bandol 2
Forges-les-Eaux 2
Gréoux-les-Bains 2
Hyères 2
La Grande Motte 2
Le Havre 2
Le Lydia 2
Palavas 2
Berck-sur-Mer 1

Contrex 1
Divonne 1
Juan-les-Pins 1
La Roche Posay 1
Lyon – Le Lyon Vert 1
Nice – Palais de la Méditerranée 1
Pornichet 1
Royat 1
Saint-Galmier 1

Impérial Remy Biechel

2h30, trois joueurs voient rouge et tombent. C'est l’heure de la table finale. Sept candidats au titre suprême dans l'arène centrale. Un seul d'entre eux empochera les 15 000 euros. Les blinds sont de 15 000 et 30 000.

Les sept merveilles de Saint-Amand se retrouvent autour de la table finale : Remy Biechel, Belkacem Laouar, Gerard Palermita, Willy Korchia, Antony Parisot, Frédéric Lopez et Frédéric Verax. D’emblée, le ton est donné. Premier duel à tapis et premier départ. Celui de Frédéric Verax. Quelques minutes plus tard, deuxième duel à tapis. Cette fois-ci entre Remy Biechel avec as et 5 et Frédéric Lopez avec as et 4. Deux as tombent et un 5. Un superbe full aux as pour Remy qui nous a habitué à ce genre de coup depuis le début du tournoi. Frédéric Lopez quitte la table, suivi de près par Antony Parisot malheureux sur un bad beat. Avec peu de jetons, il décide de mettre son tapis avec une paire de 5, contre as et roi. Un as sort à la River. Ils ne sont plus que 4.

La finale est très agressive mais marque un temps d’arrêt. C’est à ce moment là que Remy en profite pour doubler son tapis, déjà conséquent. C’est l’un des tournants de cette finale. Sa pile de jetons lui permet de voir venir. Il peut attendre tranquillement son adversaire de duel. C’est ce qu’il fait. Confrontation Willy Korchia - Belkacem Laouar. Avec un 8 et un 9, Willy ne peut se sauver. Paire de dame au flop pour Belkacem. Plus que trois joueurs. La tension est palpable et les spectateurs ne cessent d’encourager les trois champions. Ce Super Satellite génère décidément d’immenses émotions.

«Un vrai style, du génie et de la réussite»

Puis le grand frisson. Tout joueur de poker connaît cette sensation. Remy, lui, n’échappe pas à la règle. Avec un roi et un 7, il suit Gerard Palermita, son as et son 10. Un flop qui ne donne rien. La turn, non plus. Et…un 7 à la River. Deuxième bad beat de la finale à l’avantage de Remy. Il est injouable ce soir.
Belkacem
Laouar s’en aperçoit très vite lors de leur duel. Remy remporte ce Super Satellite avec une paire de 3 servie face à roi et 7 côté Laouar.

Il est 4h00.Et après une heure et demi de lutte intense, c’est donc le Parisien Remy Biechel qui s’impose en finale. Un vrai style, du génie et de la réussite, on s’est aperçu que le quart de finaliste de Palm Beach l'année dernière n’avait rien perdu de son talent. Victoire méritée donc pour celui qui hésite encore à faire le grand saut dans le monde du professionnalisme. Mais qu’attends tu Remy ? « un coup de pouce ! » confiera-t-il après la remise de son chèque de 15 000 euros, coupe de champagne à la main. Il a trouvé à Saint-Amand ce qu'il était venu chercher. Un billet pour le Main Event au Palm Beach. Encore bravo Rémy et à très bientôt à Cannes.

Un suspense hitchcokien

22h30, le jeu reprend. Les blinds sont de 1500 et 3000 mais passent très vite à 2 000 et 4 000. Après 30 minutes de jeu, 15 joueurs passent à la trappe. Ils ne sont plus que 50. Chacun espère rentrer dans le price pool. Synonyme de qualification pour le Main Event de Cannes. Les applaudissements accompagnant les départs se font donc de plus en plus bruyants. Et on peut le comprendre. That’s poker !

23h00, la dernière présence féminine quitte le tournoi après un long et salutaire parcours. Séquence émotion. Restent tout de même les ravissantes croupières des casinos Partouche. Pour le plaisir des yeux.

Il est minuit. Blinds de 4 000 et 8 000. Alors qu’on s’attendait à une fin précipitée, ce Super Satellite génère finalement un suspense hitchcockien. Les 34 joueurs ne sont pas pressés d’en découdre. Les mieux lotis patientent. Et les moins bons ne prennent plus le moindre risque pour revenir. Loin de l’agressivité des coups précédents, ils s’épient et attendent l’erreur. Question de temps se disent-ils.

00h30, sensation à la table 6. Ne lui restant quasiment rien en jetons, un joueur fait all in. Deux joueurs le suivent derrière avec des mains plus fortes avant le flop, dont une paire de dames pour l’un. Le flop tombe, deux valets. La turn, un valet. Et la River, un autre valet. Carré de valet, et la main dite la plus faible se veut la plus forte avec un roi en kicker. L’homme aux deux jetons se relance. Et rassoie les joueurs des autres tables. Fausse joie pour tout le monde.

00h45, le 34ème joueur tombe. La plus mauvaise place, mais une belle performance tout de même.

samedi 5 janvier 2008

A très bientôt François Tardieu

21hOO. Blinds de 600 et 1200. 94 joueurs. C’est la dernière ligne droite. La plus dure. Il faut jouer serré. Une célébrité vient de quitter le tournoi après un très joli parcours. Une des rares demoiselles restantes : la ravissante Alice Taglioni. Déçue mais ravie. La tension monte d’un cran autour des tables. Effervescence à la table une. La table principale. Un tonnerre d’applaudissements après un coup d’anthologie. 50 000 au tapis et trois joueurs dans le coup. Un full au dix acquis à la River permet à l’un d’eux de se remplumer et de rester autour de la table. Les autres sont écoeurés mais restent également. « Cette table principale située sur l'estrade véhicule des sensations extraordinaires » commente un des joueurs. Est-ce le tapis rouge? les rangées de spectateurs? ou peut-être les néons lumineux? Quoiqu'il en soit, l'ambiance y est électrique.

21h30, François Tardieu quitte le tournoi. Ce dernier avoue être satisfait de sa prestation même s’il n’a pas été en veine sur la fin : « Au début, j’ai eu un peu de chance. J’ai même éliminé le premier joueur du tournoi. Sur la fin, j’en ai eu un peu moins. Mais je suis globalement satisfait de mon parcours. J’ai su optimiser la majeure partie de mes coups ».
Si l’as du backgammon se retrouve sur le carreau, il ne compte pas en rester là : « J’étais venu ici pour me qualifier directement pour le Main Event de Cannes. Je vais retenter ma chance très bientôt ». Calme et serein comme il est, il a de fortes chances d’y parvenir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

22h00, plus que 65 candidats autour de 8 tables. Blinds de 1 000 et 2 000. Les jetons s’agitent toujours. Mais la pause intervient.

Reprise difficile


19h30, la reprise. Après un copieux dîner, les participants regagnent leurs tables respectives. Surprise, il n’y en a plus que 26. Autre surprise et de taille, les lots sont dévoilés sur un des deux écrans géants. Le vainqueur de ce Super Satellite remportera 15 000 euros, le deuxième 7 000. 1 000 pour le dixième et 500 euros pour les 23 autres. Les blinds sont de 300 et 600. Ce qui ne facilite pas la digestion des 207 joueurs restants. 30 d’entre eux sont éliminés en l’espace de 25 petites minutes. Ca se précise. La plupart des déçus se réjouissent immédiatement quand ils apprennent qu’un side event est prévu dans un peu plus d’une heure. On compte déjà plus de 80 participants. Il est 20h30 déjà, 129 joueurs s'observent.

Comme sur le net!


Il est 18h00, il reste 241 candidats. Les blinds sont de 200 et 400. Deux joueurs s’énervent dans l’espace réservé aux fumeurs. Ils parlent du chipleader de la table 25. «Le minot» comme ils l’appellent ne cesse de remporter des coups : « même quand j’ai du jeu, il remporte les coups. Le pire, c’est qu’il les joue n’importe comment. Il joue comme sur internet et se repose sur le tirage. Tu peux suivre un joueur censé, mais lui c’est impossible de le jouer ! » Agacé par une chance insolente, les deux comparses retournent à la table. On aperçoit le minot, derrière sa pile de jetons, détendu et un tantinet indifférent face aux railleries de ses adversaires. Quelques coups auparavant, il avait suivi une relance de 300 avec un 3 et un 7 dépareillés. Il touchait sa quinte au flop. De quoi enflammer la table. Un des croupiers de cette fameuse table nous le confirme : « Il n’est pas en train de se faire des amis ! ». La pression ne l’atteint plus, il a le temps de voir venir… Avis de l’intéressé : « l’ambiance est bon enfant ». Tout simplement.

18h30, la pause. 207 joueurs en lice. Dans le coin repos réservé aux croupiers, la bonne humeur domine. L’un d’eux vante la beauté du tournoi : « c’est un régal d’être ici. L’organisation est superbe et la salle respire le poker. Que dire de la table finale. Elle est tout simplement magnifique. Le croupier qui aura la chance de s’y trouver sera verni. Les joueurs aussi s’amusent et c’est le principal ». Pendant ce temps là, la salle principale se fait un petit lifting. Reprise à 19h30.

Première surprise !


Les joueurs sont fins prêts. Déjà à titiller leurs jetons. Tirage des boutons et le tournoi commence. Après quelques minutes et un tirage malheureux au flop, Thierry De Nimal, dernier inscrit, est le premier à quitter la table avec un roi et un 10 en main. Son adversaire du jour a quant à lui une quinte. Une American Airlines expédiant directement Thierry De Nimal aux machines à sous. Fin de parcours donc pour l’un des plus sympathiques et non moins talentueux joueurs du tournoi : « J’ai pas eu de chance, je suis un peu déçu. J’étais venu à ce Super Satellite dans le but de me qualifier pour le Main Event du Palm Beach. Mais une chose est sure, c’est que je serai à Cannes en septembre prochain d’une façon ou d’une autre. »
Pas de chance donc, mais joueur comme il est, Thierry se vengera immédiatement sur le premier bandit manchot venu. Un dernier mot peut-être? « Oui, ce tournoi est bien organisé. La table finale est superbe. C’est vraiment un rêve pour tous joueurs de s’y retrouver. » Thierry est suivi à tour de rôle par d’autres joueurs. Applaudissements sur applaudissements. Il est 17h00, ils ne sont plus que 301.

Saint-Amand : H- 1

Nous sommes à une heure du début de la compétition. 325 candidats se sont déjà inscrits et patientent un brin anxieux... En coulisse aussi la tension monte. Même si tout le monde s’est déjà mis au diapason de l’évènement.

Il faut bien marquer le coup en cette période de voeux. Partouche le fait. Et de fort belle manière. Dans la salle principale, on s’aperçoit très vite que tout a été conçu pour donner lieu au meilleur tournoi possible. Les 61 croupiers, mobilisés pour l’occasion, entament leur ballet. Venant des quatre coins de l’Hexagone, ils défilent de gauche à droite, de droite à gauche, pour se préparer minutieusement. Ca y est, ils sont beaux, se tiennent prêts et attendent patiemment leurs hôtes sous l’air entraînant de Franck Sinatra. Quant aux organisateurs, ils continuent d’étudier avec soin les moindres recoins d’une salle déjà parfaite. Toujours dans le souci d’offrir le meilleur poker à ses invités. Ecrans géants, plasmas, tenue des 37 tables et mise en valeur de la 38ème table finale. Une magnifique arène tapissée de rouge. Tout simplement superbe. Sans oublier bien sûr l’équipe de tournage, venue couvrir l’évènement et offrir le meilleur de la compétition à Eurosport. En parlant de meilleur, c’est la belle et scintillante Elsa Fayer qui est la maîtresse de cérémonie pour la chaîne sportive.

L’histoire est belle

Pour ce premier Super Satellite du Partouche Poker Tour, le leader européen des casinos a tout organisé pour faire rimer dimension de l’évènement avec dimension historique. Tout d’abord parce que ce Super Satellite permet d’accéder directement à la Grande Finale de Cannes. Un Main Event au Palm Beach les 5, 6 et 7 septembre. Mais aussi parce que le Pasino de Saint-Amand les Eaux a été le premier casino acquis par le groupe Partouche en 1973. En d’autres termes, tout commence dans le Nord. Et le PPT n’échappe pas à la règle. Ici, tout a été conçu pour recevoir les meilleurs joueurs de poker. Spacieux, chaleureux et accueillant, le Pasino de Saint-Amand les Eaux est devenu l’une des références européennes en matière de temple du jeu. On s’en aperçoit une nouvelle fois aujourd’hui.


Au menu d’aujourd’hui

Pour ce premier Super Satellite de l’année, il est important de rappeler les modalités du tournoi. Les inscriptions se terminent à 15 heures 30 et sont de l’ordre de 1075 euros. Début du tournoi à 16 heures. Fin prévue vers 4 heures après 25 rounds intenses de compétition. Parties à 5 000 jetons et augmentation des blinds toutes les 25 minutes. Ces dernières seront de l’ordre de 25 – 50 dès le premier round pour atteindre les 50 000 – 100 000 à la table finale.

En marge du Partouche Poker Tour, le Pasino de Saint-Amand les Eaux propose également cinq tables de cash game de 100 à 500 euros ainsi que des side events :
- Ce soir à 20 heures (190 € + 35 €), 4000 jetons, round de 20 minutes
- Et dimanche 6 à 15 heures (55 € + 15 €), 4000 jetons, round de 20 minutes

La salle de jeu traditionnelle ouvrira quant à elle ses portes à partir de 17 heures.

vendredi 4 janvier 2008

Saint-Amand ouvre le bal

C'est au Pasino de Saint-Amand les Eaux que se déroulera ce 5 janvier 2008 le premier des six super satellites du Partouche Poker Tour. Un évènement majeur puisqu'il permettra aux meilleurs d'accéder directement au Main Event de Cannes en septembre prochain.

Ambiance électrique garantie. En ce début d'année 2008, rien de tel qu'un super satellite au mythique Pasino de Saint-Amand les Eaux. Un casino ultra moderne, planté au coeur de la région Nord et dans lequel plus de 300 joueurs vont se disputer les places qualificatives pour l'épreuve finale. Un Main Event qui se déroulera les 5, 6 et 7 septembre au Palm Beach de Cannes et devant les caméras de TF1 s'il vous plait.

Vous n'avez pas gagné de satellite et souhaitez tout de même participer au super-satellite de Saint Amand ?

Le début des inscriptions
commencera à partir de midi et demi et les frais de participation seront de 1075 euros. Ouverture des portes à 15 heures 15, début des hostilités à 16 heures. Blinds de 25 et 50 pour commencer, de 50 000 et 100 000 pour terminer. Seuls les plus ambitieux se verront dérouler le tapis rouge jusqu'à Cannes. Ou les plus vernis !

Pour ceux qui en redemandent

Sachez également que la salle de jeux traditionnelle ouvrira ses portes à 17 heures. Et que le Pasino de Saint-Amand les Eaux propose des side events (tournois en marge du Partouche Poker Tour) :

-Le 4 janvier à 20 heures (100€+ 15€)
-Le 5 janvier à 21 heures (190€ + 35€)
-Le dimanche 6 janvier à 15 heures (55€ + 15€).

Ce week-end, le poker mise au Nord !

Pasino de Saint Amand
Rocade Nord
59230 Saint-Amand-les-Eaux
Tel : 03.27.48.19.00