lundi 18 février 2008

Azeddine Yessad : "Une belle fête pour le poker!"


Azeddine Yessad, 54 ans, joue au poker depuis « quelques temps maintenant ». Grand amateur de cartes, ce restaurateur de Grenoble a connu le véritable coup de foudre pour le Texas Hold'em il y a un an, à Divonne-les-Bains. Une variante qu'il trouve simple et agréable à jouer et qui l'a amené à découvrir l'univers des casinos. Un an après, il triomphe en ce même lieu, à Divonne, à l'occasion du deuxième Super Satellite du Partouche Poker Tour. Calme, serein et patient comme à son habitude, Azeddine Yessad revient sur sa belle victoire. Paroles de sage.

Bonjour Azeddine, comment-vas-tu depuis ta belle victoire au Super Satellite de Divonne ?

Très bien merci. Je suis très heureux d'avoir vécu un tel moment. On était 347 joueurs et je suis arrivé jusqu'au bout, c'est quand même pas mal (sourire). Ce Super Satellite était pour le poker et moi-même une très belle fête. J'étais venu avec une dizaine d'amis qui m'avaient proposé de m'inscrire. Aujourd'hui, je ne le regrette vraiment pas. Eux ont été éliminés, certains tout proche du but, mais ils retenteront leur chances à Lyon le 15 mars prochain.

Comment as-tu trouvé ce Super Satellite ?
Il s'agissait de mon premier tournoi et je dois dire que j'ai été conquis. C'était vraiment sympathique, convivial, chaleureux et très bien organisé du début à la fin. L'équipe du Partouche Poker Tour et le Grand Casino de Divonne ont toujours pris soin de leurs joueurs, notamment lors du buffet dinatoire qui était tout simplement royal. Je le répète, c'était vraiment une belle fête pour le poker et pour les joueurs. J'ai même rencontré des gens que je n'avais pas vu depuis longtemps, d'autres que je ne connaissais pas et que j'ai appris à connaître. On a bien rit, bien mangé et bien joué... on s'est vraiment tous bien amusé.

Et le niveau de jeu dans tout ça ?
J'ai trouvé le niveau de jeu élevé. Il y avait des joueurs très coriaces notamment à la table finale. J'ai trouvé Samir Chaib (ndlr : son adversaire final) très bon par exemple. Il a joué sérieusement jusqu'au bout, sauf peut-être lors du dernier coup où il pensait que je bluffais alors que non… Après, il a peut-être eu un petit manque de lucidité avec la fatigue. Moi-même j'étais lessivé (rire).

A quel moment tu t'es dis que ce tournoi pouvait être le tien ?
Il n'y a pas de moment en particulier. Mais je me suis dis à un instant précis qu'il fallait peut-être que je me concentre. C'est sans doute ce qui m'a permis d'aller au bout. Je me souviens qu'à un moment, je me suis levé pour parler avec un joueur derrière moi. Au moment où je reviens sur ma table, je vois ma main : dame et huit de carreau. Le croupier me dit « trop tard ». Alors je me couche… le flop tombe, 3 carreaux dont un roi et un as. Trois joueurs sont à tapis et j'avais la meilleure main. C'était un rappel à l'ordre du destin…

Maintenant c'est Cannes et son mythique Palm Beach !
J'aime le poker et je recherche avant tout le plaisir. Je m'étais inscrit à Divonne pour m'amuser et jouer aux cartes, tout simplement. Mais c'est vrai que lorsqu' il ne restait plus que 100 joueurs, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Maintenant, j'irais à Cannes dans le même état d'esprit. C'est-à-dire sereinement. Après on verra si un bon coup est à jouer.

Sereinement d'accord, mais 2.000.000 d'euros sont quand même en jeu ! Que ferais-tu avec une telle somme ?
(rêveur) C'est vrai que c'est une très belle somme. Je donnerais une partie de cet argent à des associations comme je l'ai toujours fait lorsque j'étais commerçant. Puis avec le reste, je voyagerais énormément je pense.